RDC ELOKO YA MOTO

RDC ELOKO YA MOTO
Nation bénie de Dieu et porté à dévenir riche et prospère

lundi 21 décembre 2009

Conférence-débat sur les 5 chantiers


L’apport des entreprises publiques expliqué aux étudiants de l’Université Protestante au Congo

La réforme des entreprises publiques en cours est l’enjeu de débats passionnés, et souvent passionnants. Au-delà des déclarations d’intentions et des polémiques partisanes, une seule question traversait l’esprit des membres la communauté universitaire de l’Université Protestante au Congo : les entreprises du Portefeuille sont-elles véritablement ou non à la hauteur des attentes du peuple congolais dans le cadre de 5 chantiers ? La conférence organisée à l’UPC le mercredi 16 décembre 2009 a cerné toute la problématique de la réforme des entreprises publiques, grâce notamment à la communication de Madame Jeanine Mabunda Lioko, Ministre du Portefeuille et aussi grâce à la discussion publique, libre et critique, sous forme des questions réponses, qui s’en était suivie.

La problématique de la reforme des entreprises publiques

« Parler des entreprises publiques aujourd’hui, c’est en effet parler de la Snel qui nous alimente en électricité, de la Régideso dont nous dépendons pour notre fourniture en eau potable, de l’Onatra qui nous transporte sur ses trains et bateaux et nous facilite l’accès aux produits de première nécessité, de la RVA qui est supposée garantir la sécurité de nos aéroports et j’en passe » a souligné, d’entrée de jeu, Son Excellence Madame la Ministre du Portefeuille. Ceci pour démontrer la proximité des entreprises du Portefeuille de l’Etat avec les cinq chantiers de la République. Depuis plus de deux décennies, a constaté la Ministre, certaines parmi elles, - jadis fleuron de l’économie nationale, avec une contribution avoisinant près de 80% au budget du pays-, n’étaient plus à mesure de remplir les objectifs leur assignés par l’Etat. D’autres encore étaient devenues purement et simplement un véritable poids financier pour l’Etat et un frein au développement économique et social du pays. En outre, les services offerts par les entreprises publiques, principalement dans les secteurs des infrastructures et des services d’utilité publique (électricité, eau, transport) n’étaient plus de bonne qualité. Face à ce tableau sombre, il était plus que temps pour le chef de l’Etat de réformer de fond en comble le secteur du portefeuille de l’Etat , c’est à quoi le Gouvernement s’est résolument engagé depuis 2001 en touchant principalement le code des investissements, le code minier, les lois sur la réforme du Portefeuille publiée en juillet 2008 et les décrets du Premier ministre d’avril 2009.

Partant donc de cette vision d’insuffler un élan nouveau aux entreprises du Portefeuille de l’Etat en vue d’améliorer leur production, leur rentabilité et la qualité du service rendu à la population, de contribuer à renforcer de la compétitivité de ces entreprises et de l’ensemble de l’économie d’une part, d’alléger la charge du Trésor par ses subventions et d’accroitre les dividendes du secteur du Portefeuille dans le Budget de l’Etat, d’autre part, le Gouvernement a entrepris des actions tendant à la modernisation du secteur du Portefeuille de l’Etat. Et depuis lors, l’apport des entreprises transformées dans la réalisation des Cinq chantiers s’améliore petit à petit et montre ses premiers signes d’encouragement. A cet effet, la Ministre du Portefeuille a fait une énumération non exhaustive d’une série d’actions à impact visible, notamment celles déployées par la SNCC, la RVA, l’ONATRA, City Train, l’Office des Routes et l’OVD dans les chantiers Infrastructures, eau et électricité qui témoignent de cette relance. Jeanine Mabunda a aussi souligné qu’il y’a de nombreux projets dans le secteur des infrastructures dont la réalisation s’étale dans une période plus ou moins longue et qui nécessitent du temps et de la patience avant de commencer à en percevoir les effets concrets.

Une reprise timide certes, mais irréversible du secteur du Portefeuille

A ces jours, a indiqué Madame la Ministre, la tendance au niveau du secteur du Portefeuille est déjà à l’amélioration. Deux indicateurs de cette progression, au sujet de la contribution des entreprises du Portefeuille au budget de l’Etat justifient cette information donnée par la Ministre. Il s’agit principalement de la contribution des entreprises publiques au budget de l’Etat qui est passée de 16 millions en 2006 à 34 millions en 2009 et dont les projections pour 2010 se calculent autour de 48 millions USD. Ce qui augure des lendemains meilleurs quant à la contribution des entreprises du Portefeuille de l’Etat à la réalisation de l’ambitieux programme de redressement de notre pays mieux connu sous l’appellation des Cinq chantiers. Répondant aux questions des étudiants, la Ministre a eu des mots justes pour rassurer son auditoire. Pour elle, la réforme en cours des entreprises du Portefeuille donnera, à terme, des résultats que le peuple congolais appelle de tous ses vœux, à savoir la réhabilitation des infrastructures de base, la création d’emploi, l’amélioration de la qualité des services attendus par la population et l’augmentation de la contribution des entreprises au PIB et au budget de l’Etat. Jeanine Mabunda s’est longuement appesantie sur la bonne gouvernance, en mettant un accent particulier sur le respect des règles du jeu définies par l’Etat, la transparence dans la gestion ainsi que l’obligation de rendre compte. Elle a terminé sa communication en invitant les étudiants à s’impliquer et à s’approprier, chacun à son niveau, les 5 chantiers de la République qui représentent la dynamique du changement dont avait tant besoin le peuple congolais. Cette vision a commencé déjà à prendre corps , ont reconnu quelques étudiants qui , par ailleurs n’ont pas manqué de saluer la ferme volonté du nouveau leadership politique incarné par le Président Joseph Kabila Kabange et par le Gouvernement de la République, en vue de redonner à la République Démocratique du Congo sa place dans le concert de grandes nations « Les enjeux sont importants et tout Congolais, à quelque niveau qu’il se trouve, se doit de s’interroger pour savoir comment il peut contribuer pour que ce programme des 5 chantiers débouche demain sur l’amélioration de notre bien-être collectif » a conclu la Ministre du Portefeuille.

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LA RVA DANS LES 5 CHANTIERS


La modernisation des aéroports du pays pour assurer une meilleure qualité de la navigation aérienne .

Sortir la RDC de la liste noire des aéroports dangereux dans le monde est au cœur des préoccupations du Gouvernement de la République. Axe important dans le volet infrastructures des 5 chantiers du Chef de l’Etat, le programme de modernisation des aéroports du pays reste sans doute le lieu d’expression et de manifestation de cet engagement irréversible des dirigeants congolais. Après le lancement en mai dernier des travaux de la modernisation de sa piste, l’aéroport International de N’djili, principale porte d’entrée au pays, est entré dans une nouvelle étape de sa modernisation, à la faveur du lancement, dans les tout prochains jours des travaux de construction de sa nouvelle tour de contrôle. Kinshasa, 21.12.2009,CMCT +DRAFT FCB -. Les efforts fournis par la Régie des Voies Aériennes dans le cadre du vaste programme de modernisation des aéroports de la RD Congo ont été expliqués au Vice-Premier Ministre en charge de la Reconstruction, le Professeur Emile Bongeli et à l’Ingénieur Kimbembe Mazunga, Conseiller Principal du Chef de l’Etat en charge des Infrastructures par l’Administrateur-Directeur Général de cette entreprise au cours de la cérémonie officielle de présentation de la maquette de la nouvelle tour de contrôle de l’aéroport de N’djili le vendredi 18 décembre 2009. L’Adg de la RVA Jean Assice a indiqué que la construction de la nouvelle tour de contrôle doté d’un radar et d’autres équipements de surveillance permettra à son entreprise d’assurer un contrôle sécurisant de l’espace aérien congolais. Grace à un financement de la Banque Mondiale de l’ordre de 6.000.000, la RVA va doter le pays d’un système de surveillance aérienne de visualisation physique des avions qui survolent l’espace aérien congolais. Un appel d’offres international sera lancé au mois de janvier 2010. Outre les travaux présentement en cours à N’djili, la RVA et son partenaire, le groupe des aéroports de Paris, assurent le balisage électrique de l’aéroport de la Loano (Lubumbashi), relèvent l‘aéroport de Bangboka (Kisangani) et modernisent la piste et l’aérogare de l’aéroport de Muanda dans le Bas-Congo. Dans une interview à la presse, la Ministre du Portefeuille Jeanine Mabunda n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’actuelle équipe dirigeante de la RVA, du groupement des aéroports de Paris et de la firme d’audit KPMG, qui ont permis que les 5 Chantiers deviennent une réalité dans le secteur des infrastructures du transport aérien. Il s’agit, pour la ministre, de l’application concrète de la reforme des entreprises trouvée dans la RVA. Ces efforts, a-t-elle poursuivi, ne se limitent pas à la seule ville de Kinshasa, mais seront étendus à d’autres villes du pays notamment Lubumbashi, Kisangani, Goma, Kalemie, Muanda et Mbuji-Mayi durant la période 2010-2012. La Ministre du Portefeuille a par ailleurs déclaré que ce vaste programme de modernisation des aéroports du pays dont le coût global est évalué à près de 150.000.000 USD a pris du chemin grâce à la redevance IDEF instaurée depuis cette année par la RVA et dont la cagnotte a atteint le montant de 12.600.000 USD au mois de novembre 2009. La Ministre qui s’est rendue récemment dans le Bas-Congo a fait remarquer que les travaux de l’aéroport et de l’aérogare de Muanda prendront fin en janvier 2010. Interrogé à son tour, le Vice Premier Ministre en charge de la Reconstruction, le Professeur Emile Bongeli a inscrit l’exécution de ce programme dans la suite de la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Il a par ailleurs exhorté le staff dirigeant, les agents et travailleurs de la RVA à donner le meilleur d’eux-mêmes en ayant à l’esprit que cette entreprise est sur l’orbite de deux grands défis auxquels la RDC est appelée à faire face en 2010, à savoir outre l’ouverture du pays sur le monde, la célébration du cinquantenaire de l’indépendance ainsi que la coupe du monde de football prévue en Afrique du Sud. Deux événements importants pour lesquels les aéroports et l’espace aérien qui enregistrent plus de 20.000 mouvements d’avions annuellement seront fortement sollicités compte tenu de la position stratégique de notre pays, a dit Emile Bongeli. Pour la construction de la Nouvelle Tour de Contrôle de 35 m de haut et son complexe technique, les études sont en cours de finalisation, et l'appel d'offre lancé a été gagné par la firme sud-africaine ESG en début du mois de décembre 2009. Il convient de signaler que les travaux de réhabilitation de la piste d’atterrissage de l’aéroport de N’djili débutés en mai dernier se poursuivent sans relâche. Les ingénieurs et travailleurs de la firme sud-africaine ESG/CSM Construction et de la société congolaise Technobuild (sous-traitant) procèdent au décapage des parties abimées, à la remise à niveau de la plate-forme et à la réforme de la couche de fondation. Mise en service en 1954, la piste de l’aéroport de N’djili d’une largeur de 60 m et d’une longueur de 4.700 m qui se trouvait dans un état de dégradation avancée, faute d’entretien et de rechargement, sera bientôt dotée d’une chaussée rigide, a fait savoir le conducteur des travaux r au Vice-Premier Ministre Emile Bongeli. CMCT + DRAFT FCB, Agence en communication

mercredi 9 décembre 2009

INFRASTRUCTURES DE TELECOMMUNICATIONS: CONSTRUCTION DU RESEAU NATIONAL PAR CABLE ALA FIBRE OPTIQUE


Infrastructures de télécommunications à haut débit :

La fibre optique à la portée de la RD Congo : après la ligne Kinshasa-Muanda, la ligne Kinshasa-Kasumbalesa

Grâce à la politique d’ouverture au monde prônée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph KABILA KABANGE, la République de Chine se trouve aujourd’hui aux cotés de la République Démocratique du Congo et contribue aux efforts de sa modernisation et de sa reconstruction, particulièrement par la mise en valeur de ses potentialités au service du développement des infrastructures en République Démocratique du Congo.

Avec la mise en œuvre de la société de l’information, nous vivons une formidable évolution des modes de communication. Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication s’offre réellement comme une nouvelle chance, à la portée de toutes es nations et de tous les peuples du monde, pour prétendre au développement.

Espace singulier et lieu de partage et d’échange, les technologies de l’information et de Communication nous exhortent, en effet, à scruter notre développement sur la voie de stratégies nouvelles et audacieuses, en tenant compte pour véritable enjeu la vision sociale et culturelle que l’on entend privilégier pour le bénéfice de notre peuple.

En décembre 2008, le Gouvernement de la République avait remis officiellement à l’opérateur public des Télécommunications qu’est l’OCPT des équipements ultramodernes, fruits de la coopération Chine – RDC, équipements destinés à doter le pays de :

- Un réseau de la nouvelle génération NGN capable de fournir intégralement aux abonnés : le téléphone, les images vidéo et l’internet à haut débit ;

- Une boucle locale à fibre optique et une plate forme d’interconnexion, destinées à interconnecter tous les opérateurs des télécommunications et autres fournisseurs des services (Internet, Tv, Radio etc.) dans la ville de Kinshasa ;

- Une passerelle internationale (Gateway) pour écouter tout le trafic des communications internationales, par satellite et par connexion à la fibre optique sous marine (Océan Atlantique)

A ces jours, les travaux qui sont en cours d’exécution se poursuivent sans relâche, et au Ministère des PPT on salue l’ingéniosité des experts chinois qui accompagnent les experts congolais dans la finalisation de ces projets que l’on dit opérationnels en janvier 2010.

Les infrastructures constituent la base essentielle sur laquelle reposent tous les services TIC. Tout comme le réseau routier, les systèmes de communications et les sources d’énergie qui sont essentiels pour le bon fonctionnement d’un pays, les infrastructures des TC sont devenues l’épine dorsale dont dépend la société de l’information.

Cette option figure comme l’une des priorités du programme d’action de 5 chantiers de la République, et c’est tout le sens du lancement depuis avril 2009 des réseaux par câble en fibre optique en République Démocratique du Congo, avec comme première action la construction par la firme chinoise CITCC et l’OCPT de la ligne Muanda-Kinshasa, laquelle constitue le prolongement du Projet WACS dans sa partie terrestre sur le territoire national. Le défi, pour la RDC, d’entrer dans les nouveaux espaces internationaux de communication par la fibre optique reste encore grand. Il faut d’une part étendre les réseaux sur l’ensemble du territoire national, et d’autre part scruter les voies de connecter le pays avec l’Afrique de l’Est. Il faut donc continuer à multiplier des actions dans ce sens, afin que les technologies de l’information et de la communication ne soient plus un rêve pour les congolais, mais qu’elles soient réellement à leur portée.

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5 CHANTIERS - ENERGIE : KATENDE, UN DES PLUS GRANDS CHANTIERS DE LA REPUBLIQUE


Barrage de Katende , le chantier par excellence pour le développement du Grand Kasai

Pari gagné pour Joseph Kabila Kabange …une façon de constater comment un rêve est en train de devenir une réalité la province de Kasaï Occidental. Kananga et toutes les agglomérations et contrées qui peuplent le Grand Kasaï sont sur la voie de rompre avec la réputation de cités non éclairées. Grâce à l’érection du barrage de Katende, J. Kabila en instance de devenir un monument au Kasaï Occidental .

Il est des hommes qui entrent dans le cours de l’histoire par les œuvres qu’ils laissent à leur postérité. Joseph Kabila Kabange est en passe d’appartenir à cette catégorie de héros qui laissent des œuvres humaines immortelles pour le grand bien social de ses contemporains. Aujourd’hui, la construction du barrage de Katende n’appartient plus au domaine du simple slogan, elle est effective. L’Inde vient en effet de consentir un crédit de 160 millions de dollars Us. Ceci fait qu’un tournant décisif et en voie d’être franchi dans la matérialisation de ce projet cher aux Kasaïens. Ceux-ci ne se doutent plus désormais que Joseph Kabila Kabange est décidé à sortir leur province du sous-développement dans lequel elles vivent 48 ans après l’indépendance.

En cours d’exécution par des entreprises indiennes, les travaux de construction du barrage de Katende dureront 42 mois, jusqu’en 2011 selon toutes vraisemblances, année qui coïncide avec la fin de la mandature du président Joseph Kabila. Une simple coïncidence de dates qui se place dans un contexte évolutif débuté au mois de juin dernier lorsque le chef de l’Etat, alors en séjour à Kananga dans le cadre des festivités marquant le 49ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance, a inauguré le lancement ces travaux. Il avait, à cette occasion, en posé la première pierre du poste d’arrivée de la ligne haute tension qui reliera Katende, dans 3 ans vers la station SNEL/Kananga dans la commune de la Nganza Un autre geste de haute portée sociale qui témoigne de la volonté de voir le Kasaï Occidental aller au rendez-vous de la sortie du sous-développement est celui posé par le même président J. Kabila au cours des mêmes festivités du 30 juin 2009. En marge de son séjour au chef-lieu du Kasaï Occidental, il s’était rendu à la rivière Lulua, à 12 km de la ville de Kananga, où la société Hydroélectrique du Congo (HEDC), grâce à un apport financier du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) est en train d’installer deux hydro éoliennes. Celles-ci vont produire de l’électricité d’une puissance installée de plus de 2 mégawatts, de telle sorte que soit alimentée la zone industrielle de Kananga.

Toutes ces grandes actions à impact visible qui se réalisent dans ce coin de la République ne laissent pas indifférentes les populations ouest-kasaïennes. S’exprimant devant la presse, l’honorable Omer Mijimbu, président de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental s’est dit intimement convaincu que dans deux ans, Joseph Kabila Kabange arrivé au terme de son mandat électoral ne se présentera pas les mains vides devant ces populations qui se seront alors affranchies de la servitude des ténèbres à cette échéance. « Le bilan qu’il leur présentera sera positivement étincelant de lumière, lourd des rugissements de turbines de ce gigantesque ouvrage derrière lequel la postérité ouest-kasaïenne reconnaîtra la contribution qu’il aura apportée au développement de leur contrée » a affirme l’honorable député provincial. Il a conclu par dire qu’à la suite de la construction de ce barrage, « Joseph Kabila deviendra un monument historique pour la province », et cela étant, il restera dans la mémoire collective des populations ouest-kasaïenne comme « un sauveur qu’on n’oubliera jamais ». Désormais, pourrait-on lire dans la presse de Kinshasa à ce propos, « il faudra s’attendre à voir les Kasaï et le Bandundu prendre leur envol et s’inscrire sur la liste des provinces les plus industrialisées du pays si pas d’Afrique ». De quoi donner raison à ceux qui soutiennent que la construction de ce barrage est le plus grand chantier de la République, tous volets confondus en général, et en particulier dans le volet énergie.

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mardi 8 décembre 2009

INTERVIEW : JEANINNE MABUNDA PARLE DE 5 CHANTIERS DANS L'EQUATEUR


En marge de la visite du Chef de l’Etat à Gemena :

Jeannine Mabunda parle de la visibilité de 5 chantiers dans la province de l’Equateur

Pour une certaine opinion en mal de positionnement, l’Equateur et le Kasaï Occidental seraient des provinces mal aimées par l’actuelle majorité au pouvoir. Point de vue que récuse Madame la Ministre du Portefeuille. Jeanine Mabunda Lioko, Ministre du Portefeuille et ressortissante de la province de l’Equateur. Ses propos ont été recueillies par JM Muna da Angoshi

Q. Madame la Ministre, quelle lecture faites-vous des récentes visites du Chef de l’Etat dans les provinces du Kasaï Oriental et de l’Equateur ?

JM : C’est une tournée de réconfort et une visite de compassion que le Chef de l’Etat, garant de la Nation et protecteur des populations a voulu faire pour manifester sa compassion aux populations de Mbuji-Mayi frappées par les catastrophes naturelles et aussi par rapport à la situation préoccupante des troubles qui endeuillent les populations de Dongo dans l’Oubangi à l’Equateur …

Q. Qu’est-ce qui explique que le Chef de l’Etat ne soit pas arrivé à Dongo qui est justement le site affecté par des événements tragiques ?

JM : Comme vous le savez, la situation à Dongo est préoccupante du point de vue militaire. Il y’a eu des tirs groupés sur un avion des Nations Unies. Je crois que c’est un signe d’alerte qu’il ne faut pas sous-estimer quand bien même on est Président de la République. Donc sa volonté et sa détermination, malgré un contexte de crise à Dongo montrent tout le souci qu’il a de ramener l’ordre dans cette partie de l’Ouest du pays.

Que répondriez-vous Madame la Ministre, à ceux qui affirment que la province de l’Equateur est mal aimée et oubliée du Gouvernement et du Chef de l’Etat et que peut – on attendre de ce dernier passage du Chef de l’Etat dans cette province ?

JM : La bonne chose à retenir c’est que la province de l’Equateur tout comme celle du Kasaï Oriental ne sont pas des provinces oubliées du Gouvernement, encore moins par le Chef de l’Etat. L’Equateur n’est pas une zone taboue puisque quand même c’est une province qui a eu, comparativement à d’autres, l’honneur de recevoir le Chef de l’Etat deux fois dans la même année, d’abord à Mbandaka en mars 2009, puis à Gemena en novembre 2009. Cela montre l’ambition et la détermination qu’il a pour cette province. Je crois que le Chef de l’Etat participe à un programme, dans une équipe dont il est le patron, et dans le cadre de ce programme, Souvent les gens disent que les 5 chantiers sont un slogan, souvent les gens disent aussi que les 5 chantiers sont prioritairement dédiés à l’Est. Ceci n’est pas exact. C’est un problème d’information. La preuve en est que pour l’Equateur, dans mon secteur qui est le portefeuille, il y’a ce témoignage de la contribution des entreprises du Portefeuille à l’amélioration des conditions de vie des populations de la province de l’Equateur, pour la province en général, et pour Gemena en particulier. A Mbandaka, nous avons le parc Joseph Kabila. A Mbandaka toujours, mon collègue d’Hydrocarbures est en train de faire un travail sur la meilleure connaissance de nos ressources pétrolières en cuvette Centrale. A Mbandaka encore, la SNEL, dans le cadre du programme PMURR avec la Banque Mondiale a remis sur pied deux groupes électrogènes de125O KVA ; Il faut savoir que dans cette ville, il y’a quelques années, après 18 heures, à part la Banque Centrale qui a un système autonome, on ne pouvait plus avoir accès à l’électricité. Aujourd’hui après 18 heures, une bonne partie de Mbandaka est éclairée. On peut signaler aussi que de suite de la politique du Gouvernement en matière des infrastructures que la province de l’Equateur a vu, pour la première fois, deux brigades de l’Office des routes sont déployées, non seulement à Mbandaka mais aussi plus au nord à Lisala, de nouveaux équipements pour faire des routes de desserte agricole. Le Gouverneur Jean-Claude Baende lui-même aussi participe avec son gouvernement provincial à l’exécution des 5 chantiers du Chef de l’Etat. Depuis le mois de mai il y’a une morgue à Mbandaka. Autant d’exemples qui montrent que l’Equateur n’est pas une province oubliée. Au niveau des routes de desserte agricole, on peut signaler l’ouverture, avec le financement de l’Union Européenne, de la route Lisala-Bumba. Le gouvernement, avec l’Office des Routes et Chanimetal qui sont des sociétés où l’Etat est actionnaire, a remis sur pied le bac de Lisala que nous avons renvoyé sur Lisala depuis début Novembre. Ce même gouvernement a mis à la disposition de la province de l’Equateur une vingtaine des tracteurs par districts pour permettre la reprise des activités agricoles ; c’est un autre exemple et enfin, je pense qu’il est à noter que depuis le 6 novembre exactement, l’ONATRA qui est notre entreprise publique de transport inter fluvial a relancé le bateau Kotakoli qui a une capacité de 2500 T des marchandises et qui peut transporter 550 passages. Il fait la route du fleuve, partant de Kinshasa jusqu’à Kisangani en passant par Mbandaka, Lisala, Bumba. Ce ne sont pas des promesses, ce sont des réalités que nous faisons pour l’Equateur…

Ces réalités sont-elles perceptibles pour Gemena ?

JM : Pour Gemena, c’est plus préoccupant. D’abord parce que c’est une grande ville et il y’a une forte population, une des plus fortes populations de l’Equateur, et Gemena mérite des efforts particuliers. Nous avons commencé, mais les problèmes sont quand même assez aigus. La province de l’Equateur, comme je viens de le dire, n’est pas la province la plus oubliée, mais c’est la province la plus pauvre, si on regarde les indices du développement humain, si on regarde les études qui sont faites par le Ministère du Plan. Elle est la dernière province en termes d’indices de développement humain. En termes d’accès à l’électricité, à l’eau, aux routes, à la santé, le Maniema et l’Equateur sont les provinces les plus pauvres de la République Démocratique du Congo. Ca ce n’est certainement pas le fait du Président Kabila ou du Gouvernement Muzito, c’est le résultat d’une histoire et on ne peut pas le nier. Alors notre travail à nous Gouvernement, mais aussi à nous les ressortissants de la province, c’est de faire en sorte que cette pauvreté puisse être combattue par la réalisation des projets qui vont en faveur de la population.

Vous sentez- vous interpellée en tant que fille de l’Equateur ?

JM : Bien sûr, mais aussi j’interpelle les ressortissants de la province de l’Equateur ! il est bien que le Gouvernement et le Chef de l’Etat se penchent sur la province, mais je pense que parfois, plutôt que de nous disputer, ici dans les salons de Kinshasa, dans « des discussions qui portent sur l’accès aux postes de pouvoir que ce soit au gouvernorat de l’Equateur, que ce soit dans les institutions parlementaires , ou que ce soit au gouvernement ou dans d’autres institutions publiques»,il faudra qu’on s’unisse pour des initiatives de développement à impact dans notre province. J’ai voulu en allant à Gemena, en tant que fille de la province, voir des bornes fontaines, des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, que les notables de la province, décideurs à Kinshasa, les Bangala de Kinshasa ont faits ou auraient du faire en faveur de nos populations. Donc pour moi c’est une interpellation que j’estime positive pour dire que nous pouvons faire mieux. Dans la suite du Chef de l’Etat, nous devons nous aussi travailler, mieux et plus, pour reconstruire notre province.

Beaucoup de choses sont faites par le Gouvernement pour la province de l’Equateur, mais qu’est ce qui est fait par le Gouvernement pour Gemena que le Chef de l’Etat vient de visiter ?

JM : Qu’avons-nous fait pour Gemena, nous Gouvernement ? Je pense que même si la situation est difficile, nous ne devons pas croiser les mains. Nous avons visité l’hôpital de Gemena, et je dois vous avouer que c’est un drame, un désastre humain. Nous avons fait la visite de l’Athénée qui a été endommagée par les fortes pluies et qui nécessite une réhabilitation. Nous avions quand même roulé sur 55 Kms à l’intérieur des terres, en dehors des grands centres urbains, dans les zones rurales profondes d’extrême pauvreté sur la route Gemena – Aula et nous avons aussi visité la direction provinciale de la Snel et celle de la Régideso. Cela nous a permis d’avoir une idée bien précise des problèmes de base. Nous avons obtenu depuis un an la réhabilitation par la Régideso de son usine de pompage à Gemena et cela a eu un effet immédiat depuis début novembre. La Régideso a une nouvelle pompe de refoulement et une nouvelle pompe de captage d’eau qui lui ont permis d’étendre son réseau de distribution de 8Kms dans le centre ville de Gemena et il faut savoir que depuis 1993 que les gens à Gemena n’avaient plus vu d’eau dans les bornes fontaines. Ceci montre qu’avec de la volonté et de l’amour de son pays, de sa province, même avec des moyens modestes, les entreprises de l’Etat sont des réponses concrètes aux besoins de base des populations. Je félicite vivement la Régideso et particulièrement son Adga et son Adt qui ont été au cœur de ce programme de proximité (bornes fontaines)

Pourtant Madame, on a entendu la population réclamer aussi encore l’eau et l’électricité lors du passage du Chef de l’Eta à Gemena. Pensez-vous que ce qui est fait est suffisant et satisfaisant ?

JM : La desserte actuelle qui est un progrès, comparée celle de 1993n’est pas certes suffisante : Il faut 40 litres par personne chaque jour au lieu de 25 litres aujourd’hui. Nous ne pouvons pas être satisfaits en tant que ressortissante de la province, mais pour une maman qui a une grande famille, l’accès à l’eau c’est déjà le début de quelque chose ; ce n’est plus le statu quo et çà lui permet d’avoir de l’espoir, au regard de notre plan de travail, cette feuille de route appelée les 5 chantiers donnée par le Chef de l’Etat aux membres du gouvernement et aux mandataires des entreprises publiques dans le cadre de la réforme. Je garde la conviction que nous ferons plus pour l’Equateur en général et pour Gemena en particulier.

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